Le constat est désormais banal : la société-monde s’abîme dans ses crises. Jamais dans l’histoire une société n’avait imaginé prévoir si précisément l’agenda de son effondrement. De l’ampleur du réchauffement climatique à l’épuisement des ressources naturelles, l’empoisonnement généralisé de la planète, chaque mois amène son lot de détails sur les contours de l’inéluctable. On y avait accoutumé les populations. Les Etats et leurs supplétifs verts se montraient rassurants. Ils en faisaient leur affaire : il y aurait encore de beaux jours, moyennant une désagréable mais inévitable période d’adaptation. Des « décroissants » s’en remettaient à l’Etat pour imposer les restrictions et la rééducation utiles au retour de la joie de vivre. Tout cela a volé en éclats en moins d’une décennie.
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